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Le quatuor de Medellin

Il ne nous aura fallu pas moins de 48 heures pour rallier Medellín depuis Arequipa : un bus de nuit, un après-midi à Lima (très pratique pour les derniers achats de Noël), 2 heures d’avion, une nuit dans l’aéroport de Guayaquil (Equateur), 2 autres heures d’avion, un taxi à Bogota, 10 heures de bus, un autre taxi et nous voilà enfin dans un bar de Medellín, une bière (colombienne) fraiche bien méritée à la main, arrosant nos retrouvailles avec Bast et Ju !!

Illuminations de Medellin

Illuminations de Medellin

Medellín, c’est la deuxième plus grande ville de Colombie, connue pour son Cartel, démantelé depuis la mort en 1993 de son illustre leader, Pablo Escobar. Heureusement, la ville a quantité d’autres attraits. C’est d’ailleurs une destination parfaite pour Noël, puisque c’est la période de son grand festival de lumières (qui n’a pas grand chose à envier à celui de Lyon) !! D’immenses installations se succèdent le long et même au-dessus du fleuve, et ça attire des foules ! Touristes, familles, jeunes et moins jeunes de toutes parts se promènent sur la berge où règne une ambiance de fête foraine bonne enfant.

Medellin centre et son métro aérien

Medellin centre et son métro aérien

Sur les hauteurs de Medellin

Sur les hauteurs de Medellin

La ville est plutôt agréable, la municipalité fait des efforts pour son développement : elle est équipée depuis peu d’un métro aérien moderne, et même de plusieurs téléphériques qui permettent d’atteindre les quartiers pauvres sur les flancs et hauteurs de la ville. Mag en profitera pour faire son baptême de téléphérique, ce qui nous permettra, à l’occasion d’une ballade au parc Arvi, de voir à quel point les mal lotis sont effectivement mal lotis, et de constater une fois de plus, sur le continent, le fossé qui sépare les pauvres des plus aisés.

Medellin centre, sculpture de Botero

Medellin centre, sculpture de Botero

On ne retiendra pas le centre ville pour ses rares vestiges coloniaux et ses rues grouillant d’une foule assez dense, mais plutôt pour ses grandes sculptures en bronze qui ornent la place principale; 23 oeuvres offertes par l’artiste Fernando Botero natif de la ville, que l’on découvrira lors de la visite du musée d’Antioquia dont une partie lui est dédiée. Pour les amateurs de fleurs, la ville possède aussi un superbe jardin botanique avec une vaste collection d’orchidées.

Et puis Medellín, c’est là où nous fêtons Noël avec Bast et Ju ! Nous passons tout l’après-midi dans la cuisine de l’hostal à élaborer un festin aux petits oignons : le traditionnel champagne de l’apéro laisse la place à des mojitos frais, roulés de saumon fumé à la ceviche de saumon frais aux baies roses en hors d’œuvre, suivi d’un gratin dauphinois gargantuesque accompagné de ses papillotes de poisson et sa sauce au rhum et beurre blanc, et finissons sur un somptueux crumble de mangue glace vanille ! Un petit shit-head et quleques skypes plus tard, nous procédons méticuleusement aux traditionnels déchirages de papier cadeau et clôturons notre veillée sur un bon petit café colombien, un des meilleurs – sinon le meilleur – au monde (et offert à volonté à l’hôtel).

Festin de Noël

Festin de Noël

Enfin, c’est aussi notre première destination dans le pays qui souffre d’une bien mauvaise image, alors qu’il mérite vraiment d´être connu et visité ! Bénéficiant d’un climat tropical, les paysages verdoyants sont superbes ! Les colombiens, épargnés par le tourisme de masse, sont des gens adorables, souriants et au contact chaleureux ! Comme on dit ici : « en Colombie, le risque c’est de vouloir y rester ».

Qu’est-ce qu’on Mange ? (Qu’est-ce qu’on boit ?)

La voici, la voilà, notre nouvelle vidéo où nous n’avons pas peur du ridicule !
J’espère qu’elle vous enthousiasmera autant que la première, « La casa »… En tous cas, nous on s’est bien amusés (et du coup on a bien mangé et bien bu aussi !).
A bientôt pour de nouvelles aventures !

Misti 2, comme si vous y étiez

J’avais prévenu : si c’était à refaire, je n’hésiterais pas une seconde !
Le passage à Arequipa de Fred et Annabelle, rencontrés en Bolivie, a justement été l’occasion parfaite de remettre ça. Ils souhaitaient gravir ce sommet, après avoir réussi le Tunupa, je me suis donc joint à eux pour ma deuxième, ça me titillait bien, je l’avoue !

Toujours aussi impressionnante, la vue de la cime vaut à elle seule les coûteux efforts physiques et mentaux pour l’atteindre. Je vous propose ici de m’accompagner sur les quelques derniers mètres – petit clin d’oeil à Bast à qui j’ai piqué l’idée de la vidéo – ça vous donnera peut-être un petit aperçu de ce que ça fait, sans le vivre réellement…

Fort de ma première, je me disais que ça se ferait les doigts dans le nez ! Quelle erreur ! J’en ai bien bavé encore, peut-être même plus ! J’ai moins souffert de l’altitude – le passage par les hauts plateaux boliviens à plus de 4000m juste avant ayant bien aidé à l’acclimatation – mais malgré ça, j’étais épuisé tout du long ! Le réveil à 1h du matin y est pour beaucoup, la préparation au barbecue/vin rouge n’a pas dû aider non plus….

La descente par les étendues de sable, c’est toujours du pur plaisir ! Si ce n’est que ça m’a été gâché par l’ancienneté de mes chaussures de rando qui ont choisi ce moment pour rendre l’âme ! 2 ascensions, c’était une de trop pour elles… et heureusement que Fred avait des crocs à me prêter – 3 pointures en dessous, mais pas le choix – ou je finissais pied-nus !

Et bien voilà, je ne peux pas nier que j’y ai pris goût, et comme on dit : « jamais 2 sans 3 »