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Colombie Black & White

Difficile d’imaginer la Colombie en noir et blanc… Et pourtant ! Les couleurs qui nous ont inondés, de Medellin, à la Guarija, durant notre mois passé là-bas ne résument pas pour autant un pays… il y a aussi du mystère et de la douceur en Colombie.

3 minutes de Colombie

La voici, la voilà, la synthèse du mois passé avec Bast et Ju en Colombie ! Au début, j’avais plus de 160 séquences (entre celles de Bast et Ju et les nôtres) à trier, et condenser en 3 minutes !
J’étais évidemment un peu frustrée au montage, puisque je ne pouvais pas tout utiliser, dont des très bons moments filmés… Mais finalement, le résultat vaut bien un clip de Lana Del Rey sans la bouche en knackis ! J’espère que vous aimerez !

L’or de Colombie

Pour conclure la narration de nos pérégrinations colombiennes, je ne résiste pas à vous faire un petit tour d’horizon des civilisations qui ont parsemées ce fabuleux pays.
Au travers de nos visites aux musées de l’or des villes de Carthagène et de Santa Marta, nous avons eu la chance d’admirer le remarquable talent d’orfèvre des cultures Zenùs, Tayronas, Calima et Muiscas (entre autres).
La principale méthode pour obtenir des objets rituels et bijoux de toute beauté, consistait à utiliser la technique de la cire perdue.
C’est un procédé de moulage, à partir d’une sculpture en cire, autour de laquelle on coule de l’argile en prenant soin de laissé une petite ouverture . Ainsi, lorsqu’on expose le tout à la chaleur, la cire est évacuée. On coule ensuite le métal voulu dans le moule obtenu, et hop !
A noté qu’ils utilisaient en plus de l’or, un alliage d’or et de cuivre appelé « tumbaga ».

La Guajira, terre Wayuu au bout du continent

On avait comme une grosse envie de langouste grillée.
Une dégustation, sous les palmiers d’une plage caribéenne, un cocktail à la main, c’était un sorte de fantasme profondément ancré. Voilà l’effet obtenu par le mélange des récits des amis voyageurs, avec une dosette d’imagination !

Casiers de pêche à la langouste

Casiers de pêche à la langouste

Nous venions de quitter les noix de coco du parc Tayrona pour prendre la direction de la région septentrionale du pays, et même du continent sud-américain tout entier dans la totalité de son ensemble. C’est l’eau à la bouche, la bave aux lèvres, la langue pendante, que nous nous sommes dirigés vers cette terre à moitié sauvage, territoire du peuple Wayuu, appelé la Guajira. D’après nos informateurs, cette péninsule était prometteuse de merveilles.

 

le vieux pick-up

le vieux pick-up

Voilà donc que nous nous sommes entassés à l’arrière d’un vieux camion pick-up converti en navette assurant le ravitaillement et le transport des locaux, les hommes comme les chèvres. Ici, le plein d’essence de contrebande s’effectue sur le bord de la route et aux yeux de tous, en jerrycans fraîchement livrés depuis le Venezuela tout proche.
Le temps de traverser la steppe par des pistes ensablées, nous découvrions Cabo de la Vela, un village de pêcheurs où s’enchainent les maisons en bois le long d’une plage, assurant par la même occasion l’accueil des quelques aventureux arrivés jusque là. C’est dans l’une d’elle que nous avons pris nos quartiers, notre chambre se résumant à une rangée de hamacs sous un toit de palme, avec le sable blanc en guise de plancher et la mer en panorama… j’en suis resté bouche bée, et je ne mentirais pas en affirmant que la bouche de mes compagnons en ait fait de même.

A cet instant, toute idée de langouste m’était sorti de l’esprit, me laissant le loisir d’apprécier le poisson grillé ou les diverses activités imposées : baignade, farniente, ramassage de coquillages, balade au coucher du soleil et ti-punch sous le ciel étoilé bercé par le bruit des vagues…

Cabo de la Vela, vue depuis la chambre...

Cabo de la Vela, vue depuis la chambre…

Arrivée à Punta Gallinas

Arrivée à Punta Gallinas

Malgré toute cette extase, nous ne perdions pas de vue notre objectif : atteindre Punta Gallinas, la pointe extrême, tant qu’à faire, allons jusqu’au bout des choses. Plus rares encore sont ceux qui osent ce détour. Nous l’avions voulu, nous l’avons eu, en comprenant qu’atteindre ce bout de terre se mérite : le trajet en barque face aux vagues et au vent, c’est comme si on t’envoyait des seaux d’eau de mer en pleine face durant 3 heures…
Mais au bout, après une courte pause sur une plage déserte pour se sécher au soleil, après avoir parcouru un chenal bordé de mangrove débouchant dans une baie somptueuse, nous mettions pied à terre dans un lieu sans nul pareil. La mer d’un côté, la baie turquoise de l’autre, parsemée de mangrove, des dunes de sable immenses et des étendues désertiques recouvertes de cactus entre les deux, des troupeaux de chèvres ou des ânes en liberté, l’ensemble baignant dans une paix sereine, à l’abri du tumulte touristique…

Punta Gallinas, la baie

Punta Gallinas, la baie

Nous nous sentions près du bout du monde, là, tout au nord, et sans le perdre, nous n’avons pas hésité une seconde en constatant le contenu de la pêche matinale. C’est en se léchant les babines que nous nous sommes attablés devant un plat de langoustes, tant espérées, et d’autant plus succulentes !

A la orden !

Langoustes, miam !

Langoustes, miam !