Tous ceux qui ont déjà pris un long courrier en classe éco savent comment c’est pénible : on dort difficilement, on mange mal et peu, ça sent les pieds, etc…
La classe affaires, c’est une toute autre histoire ! Déjà, il y a 2 hôtesses pour seulement 30 passagers, c’est super pratique quand tu veux te faire resservir une coupe de champagne, tu n’as pas besoin d’attentre 30 minutes que l’une d’elle repasse… oui parce qu’on boit du champagne si on veut, autant qu’on veut, et moi j’en voulais ! beaucoup.
L’hôtesse, s’apprêtant à me servir ma 3ème coupe et mon petit verre de blanc pour accompagner le foie gras : « je ne voudrais pas me montrer désagréable, mais vous savez qu’un verre d’alcool en avion à 8000m en vaut 3 ou 4 au sol ? », cool, me dis-je en tendant mon verre, j’en veux bien encore !!
Le repas est à choisir à la carte, sauf le foie gras bizarrement, qui est obligatoire… quelle contrainte ! Le reste du repas est assez goulu et copieux en même temps, arrosé d’un bon petit « côtes de nuit » des familles… ah oui, j’oubliais, les tablettes sont spacieuses et on vous met une nappe avant de vous servir – en tissu bien-sûr comme la serviette ! Et le détail qui tue : la serviette chaude au début pour se débarbouiller, comme au restaurant chinois !
Et oui, en business on a de la place, plein de place, pour les jambes d’abord, mais aussi tout plein de casiers pour ranger ses affaires (le temps d’un menu en 3 services par exemple). Le siège s’incline à l’horizontale, et c’est dans cette position que j’ai réussi à toucher le siège devant moi du bout du pied (j’exagère à peine). Tout ce confort est bienvenu quand on veut roupiller entre 2 verres… (de champagne bien-sûr).
En réalité, on n’a pas trop profité de la position allongée malgré le manque de sommeil accumulé, à cause de l’excitation déjà, toujours présente, mais aussi pour jouir d’une DVD-tèque à rallonge – tu mates quoi ? – je termine le dernier Harry Potter et toi ? Je viens de me faire 2 épisodes des Simpsons, et là j’attaque the Green Hornet…
Autre petit détail qui tue, on te vaporise des huiles essentiels dans la cabine pour masquer toutes ces vilaines odeurs de chaussettes, surtout les miennes, c’est donc bienvenu !
Bref, c’est de la bombe ! la cerise sur le gâteau serait de pouvoir entrer au cockpit pour saluer le commandant de bord, mais faut pas trop rêver quand-même… comment ? si, justement, on est là pour rêver ! J’ai eu l’extrême privilège de pénétrer (un rêve de gosse) le poste de pilotage de ce gros Boeing 777, et bien les pilotes, fort sympathiques, ils ont des milliers de boutons partout mais ils en foutent pas une !
Y’a pas à dire, dans ces conditions, 12 heures de vol, ça passe tout seul, j’ai même pas eu envie d’une clope (ou alors j’ai compensé par l’alcool), on y prend goût, d’autant plus quand c’est gratuit, he he… d’ailleurs, c’est décidé, les vols en business gratos, je ne fais plus que ça !
ps: pour les connaisseurs, les casques audio, c’est des Sennheiser.