La Paz (Nuestra señora de La Paz), est une des villes les moins paisibles que je connaisse. C’est également une des villes les plus captivantes.
Pour la petite fiche d’identité, elle a été fondée au XVIe siècle par les espagnols, au pied de l’Illimani (6460m) et du Huayna Potosi (6088m). Son centre ville se trouve à 3600m tandis que sa banlieue proche (El Alto) culmine à + de 4000m. La population qui constitue l’agglomération (La Paz + El Alto) est d’environ 2 millions d’habitants. En fait, El Alto n’est pas juste la banlieue de la cité, elle est officiellement devenue une ville à part entière en 1984.
Quand on approche (en bus) de La Paz, la vue de cette vaste cuvette remplie de denses constructions est saisissante. C’est avec amusement et émerveillement que nous avons plongé dans cette fourmilière pendant cinq jours, et c’était vraiment trop court. Après les grands espaces du Salar, notre dépaysement était total.
Cinq jours à muser dans les ruelles colorées et animées, à profiter des achalandages infinis que représentent les trottoirs, avec, à la clef, acquisition d’un charango!
Nous sommes un peu sortis du centre tout de même… Un après-midi à El Alto, pour profiter de la représentation de catch dominicale, grand hit touristique du moment!
… Une longue promenade dans l’étonnant cimetière de la ville, où le problème de la surpopulation est résolu par des buildings de caveaux… Une visite dans les beaux quartiers de la ville, pour y déguster la fondue au fromage (suisse, dans un resto tenu par un suisse, avec du fromage suisse fabriqué en Bolivie) la plus haute du monde, bizarrement, c’était un régal !)…
Et puis bien sûr une excursion dans l’incontournable cité tiwanaku à une trentaine de kilomètres de là… mais ça, ce sera l’objet d’un prochain article!