Ah! Cuzco! Cuzco! Cuzco! Quelle splendide cité! Si vous vous avez lu le précédent article de Kim, vous savez que le « nombril du monde » (signification de « Cuzco ») a été fondée d’un jet de bâton de 300 km (le jet, pas le bâton!) par Manco capac sorti des eaux du lac Titikaka.
Mais c’est au légendaire Inca Pachacutec que l’on doit les plus imposants vestiges dont on peut encore profiter aujourd’hui. En particulier, le magnifique temple de Qoricancha (« temple d’or » en quechua), situé en plein coeur de la capitale inca. Bien entendu, il n’est plus exactement comme à l’époque, nos chers colons espagnols ayant pris soin de raser l’édifice en ne gardant que les soubassements (comme ils ont fait pour l’ensemble des bâtiments de la ville) , afin de construire le couvent Santo Domingo par-dessus.
Mais comme chez les incas (les quechuas) rien ne bouge, à chaque tremblement de terre, toutes les constructions coloniales s’effondrent alors que les murs colossaux des natifs restent debout.
Avant (quand c’était mieux), les murs de Qoricancha étaient entièrement recouverts de feuilles d’or et d’argent. La rançon d’Atahualpa et l’avarice des soldats espagnols eurent raison de cette lumineuse tapisserie.
Malgré tout, la visite du site, accompagnée d’un guide passionnant et passionné, redonne un sens aux vieilles pierres.
Quatre jours à Cuzco, c’est insuffisant. Même en sillonnant ruelles et musées toute la journée, nous n’avons pas pu tout explorer, mais tout de même, avons-nous eu le temps de nous imprégner de l’ambiance, et en particulier du tranquille quartier de San Blas, sur les hauteurs, où notre hôtel était situé. Une base confortable, pour profiter, non seulement de la ville, mais également des alentours merveilleux de la vallée sacrée… Pisac, Ollataytambo, sans oublier, évidemment, le mythique Machu Picchu… à suivre prochainement !