Les tous derniers représentants des Uros, ont disparu dans les années 50. Cette communauté, avait pris le large sur les eaux du lac Titikaka au 13e siècle, afin de se préserver des invasions incas. Pour cela, ils fabriquèrent leurs propres îles artificielles, en totora, et les arrimèrent loin des côtes. Fascinant, non?
Aujourd’hui, ce sont les aymaras de Puno qui perpétuent la tradition à des fins (seulement?) touristiques. Au port, on nous invite donc à monter dans une embarcation pour se rendre dans l’archipel constitué d’une quarantaine d’îles. Une fois là-bas, on débarque sur l’une d’elles, gérée par une dizaine de familles, qui (soit-disant) vivent là. On a le droit à une petite conférence sur les techniques employées pour constituer ces immenses radeaux, et ensuite, on nous invite à acheter de l’artisanat. Voilà, voilà, pour l’authenticité, donc, on repassera… C’est vrai, en revanche, que visuellement, ça a pas mal d’allure, le contraste de la couleur du roseau sur le bleu des eaux, les petites maisons, les barques en totora etc…. Mais bon, vous l’aurez compris, nous n’avons pas été convaincus !