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S’il y a énormément de sites archéologiques dans la région de Cuzco, on ne s’est pas contenté de ça, et on ne s’est pas privé pour arrêter notre bolide en cas d’envie (et en cas de grosse envie aussi).

Les condors au repos

Les condors au repos

Ainsi, sur la route rejoignant Pisac (vous vous souvenez, le mini Machu…), un perroquet perché sur le bord de la route a attiré notre attention. Comme on s’agglutinait contre la muraille pour prendre des clichés, le propriétaire des lieux, nous a ouvert les portes de son refuge ! Un refuge pour animaux en fait, abandonnés, maltraités, blessés, de contrebande, etc… on y a découvert des chats andins (en voie de disparition), des pumas, des sortes de lémuriens, des oiseaux dont je ne me souviens pas le nom, mais surtout une volière immense hébergeant 3 condors majestueux qu’ils ont fait voler en rase-motte au-dessus de nos têtes ! Un moment privilégié qu’on oubliera pas, d’ailleurs on s’est promis de retourner les voir à la première occasion !

 

Cuy roti, c'est par ici !

Cuy roti, c’est par ici !

La ville de Pisac, c’est aussi un immense marché d’artisanat, du genre à faire le bonheur d’Elvi et Françoise. Céramiques, tissage, peintures, il y a à peu près de tout ce qui se fait à la main sur les étals de la place centrale, organisés autour d’un arbre immense. La promenade est plaisante, on flâne, on discute avec les vendeurs – les prix surtout – et certains vident leur porte-monnaie…

Autre particularité des lieux : on y élève le cuy dans de véritables petits châteaux ! Particularité des-dits châteaux : ils sont adossés aux fours qui feront office de crématoriums aux châtelains ! Ambiance…

Dans le petit village de Chinchero, perché à près de 3500m d’altitude, on trouve un autre marché d’artisanat très coloré. Il attire bien quelques touristes mais il demeure un peu plus typique, voire plus sauvage, les innombrables étoffes s’étalant sur des bâches à même le sol.

Les étals

Les étals

Les dames en tenue traditionnelle pour la plupart, poursuivent leur production sur place, broderies, tissage ou autre, tout en hélant le touriste curieux : « comprame, por favooooor ! » entend-on un peu partout sur notre passage, ce que l’on traduirait par « achète chez moi, s’il te plaiiiiit ! »

On est encore reparti de là les bras chargés…

 

Les bassins de sel

Les bassins de sel

Du côté de Maras, on trouve une gigantesque exploitation de sel remontant à l’époque Inca ! Malgré cette ancienneté, le système resté en l’état, est toujours exploité aujourd’hui. Une source d’eau souterraine dépourvue de la moindre impureté et naturellement très salée vient alimenter quelques milliers de bassins étagés en terrasse (je dirais à peu près 4000, comme ça à vue de nez…), par un ingénieux réseau de canaux de distribution. L’écoulement de l’eau est parfaitement contrôlé, chaque parcelle se trouvant ainsi approvisionnée.

L’ensemble produit un décor assez stupéfiant, accroché au flanc d’une colline descendant dans une vallée de la cordillère des Andes, je vous laisse admirer.

On ne manquera pas non plus de se procurer un pochon de cet or blanc, dont on n’aura cesse de nous vanter les vertus thérapeutiques… je ne me sens pas pousser des ailes non plus, mais faut dire que je n’en prends pas à tous les repas…

Entre autres curiosités, nous nous sommes rendus à Sicuani, petite ville sans intérêt apparent, si ce n’est que non loin se trouvent des bassins d’eau naturellement chaude (40°C tout de même !). Les installations sont plutôt précaires, avec des petits geysers affleurant à même les pelouses. Les vestiaires sentant l’urine et les bassins en béton brut n’ont rien de très avenant, mais par contre quel régal d’y faire trempette à la tombée du jour, au milieu des montagnes aux sommets enneigés !

Un crâne d'ET !

Un crâne d’ET !

Andahuaylillas, bourgade charmante, est connu pour son église du XVIème siècle, surnommée la Chapelle Sixtine des Andes. Le plafond en bois et les façades intérieures sont entièrement peints, d’où le surnom, vous l’aurez compris. Malheureusement, à notre passage, l’ensemble était en pleine restauration et les photos interdites…
Autre curiosité, le petite musée pas loin est l’initiative privée d’un farfelu, qui expose des crânes déformés. On nous y explique comment l’un d’eux serait les restes d’un extra-terrestre ! Avouons que la ressemblance avec l’ami Roswell Jacob est flagrante (comprendra qui pourra…)