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Nazca, vol au-dessus des lignes dans un coucou

Peut-être ou sans doute avez-vous déjà entendu parler des lignes de Nazca : ces grandes lignes tracées au sol et visibles uniquement du ciel sont l’oeuvre des Nazcas, une civilisation pré-inca. Elles prennent la forme d’animaux ou de figures géométriques d’une rectitude parfaite, peuvent mesurer jusqu’à plusieurs centaines de mètres et sont restées intactes depuis !
On comprend que ce site (classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, encore un !) en fascine plus d’un, y compris nous-mêmes ! Découvert seulement au début du 20ème siècle (aviation oblige !), les théories fusent pour en expliquer la signification. Une des plus plausibles serait que ces dessins soient destinés à des divinités. Une autre étude sérieuse montrerait que ce serait un calendrier astronomique, les figures s’alignant sur les constellations. Bien-sûr, les plus farfelus y voient des messages à destination des extra-terrestres…
Nous avons donc cassé notre tirelire afin d’embarquer dans un petit avion qui nous fera faire le tour des lieux. Et nous voilà partis pour une promenade d’une demi-heure dans les airs qui mettra l’estomac des plus sensibles à rude épreuve (Al a su apprécier le sac plastique mis à disposition…), mais quel spectacle !

Une sirène, du sable, du Pisco

Notre passage dans la petite ville d’Ica s’est essentiellement résumé à la visite d’un musée archéologique très intéressant, mais où les photos étaient interdites (donc, ne vous inquiétez pas, pas de cours d’histoire dans cet article), et à une escapade à l’oasis de Huacachina…
Selon la légende, le lagon est né lorsqu’une jeune princesse qui prenait son bain a été surprise par un chasseur. Elle a fuit en laissant l’eau telle qu’elle était et on dit que les traces de son manteau ont donné leurs arrêtes aux dunes. Selon une rumeur très sérieuse, elle y vivrait encore sous la forme d’une sirène.
Faute d’avoir pu prendre le thé avec la belle princesse, nous avons opté pour l’activité que pratiquent tous les touristes du coin, à savoir, une virée en buggy dans les immenses dunes (hautes de plusieurs centaines de mètres !). Le vroum vroum dans le sable blanc, Elvi nous l’a assez répété, c’est GÉNIAL, GÉNIAL, GÉNIAL… Voire SUPER ! Quel bonne partie de rigolade et d’adrénaline ! De plus, Kim se la pétait grave à surfer en sand-boarding dans les dunes (environ 2km/h). La soirée s’est terminée tranquillement avec 6 tournées de pisco sour… Et oui, faut ce qu’il faut !

De l’eau, des amis, du guano

Située dans une des zones les plus désertiques de la côte péruvienne, Paracas est une petite station balnéaire très prisée des touristes, qu’ils soient étrangers ou surtout péruviens ou autres sud-américains en cette saison estivale (pour ceux qui ne suivent pas, en janvier-février c’est les grandes vacances, ici).
Les îles Ballestas au large, surnommées les Galapagos du Pérou, abritent quantité de lions de mer, et d’oiseaux (pélicans, manchots et cormorans entre autres). D’ailleurs, une quantité phénoménale de guano a permis au Pérou de tirer de larges profits de son exportation au siècle dernier jusqu’à l’apparition des engrais chimiques.
La réserve naturelle attire également une faune incroyablement riche dans des paysages de plages et de formations rocheuses impressionnantes, ce qui en fait également un lieu d’excursion touristique important. Nous avons donc esquivé les gros autocars qui se suivent à la queue-leu-leu en profitant d’un tour guidé rien que pour !

De passage à Lima

Nos deux jours passés avec Alvi et Françoise à Lima furent studieux et spirituels (visites de monastères et couvents), et bruyants (hôtel situé au-dessus d’une boîte de nuit). Même si nous avons pu savourer la capitale sous le soleil, ce qui est plutôt rare, nous ne sommes toujours pas séduits par la ville… Elvi, Alain et Françoise non plus n’ont pas été convaincus !

Balade à Lima

Notre passage éclair (2 jours) à Lima début juillet ne nous a pas spécialement enchanté. Perso, je m’y étais préparée, mon souvenir de la capitale péruvienne s’est confirmé fidèle à la réalité! Le temps est plus que maussade 9 mois sur 12, avec un brouillard persistant, et la ville grouille de monde, donc de voitures, donc de bruit et de pollution. En plus de tout ça, nous avons fait le mauvais choix de nous baser à l’hôtel à Miraflores, quartier chic de la ville, complètement européanisé, avec ses MacDo, ses centres commerciaux climatisés et les prix qui vont avec.
Nous avons tout de même passé un après-midi agréable dans le centre historique, siège, ce jour-là du centenaire de la découverte du Machu Picchu (voir l’article). Une visite au musée de la gastronomie plutôt intéressante, et une promenade le long des quais investis par une fête foraine.
Le passage à Lima est de toutes manières incontournable, et nous y retournerons à coup sûr… Mais en été!