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Les mystérieux Uros… Mais où sont-ils ???

Les tous derniers représentants des Uros, ont disparu dans les années 50. Cette communauté, avait pris le large sur les eaux du lac Titikaka au 13e siècle, afin de se préserver des invasions incas. Pour cela, ils fabriquèrent leurs propres îles artificielles, en totora, et les arrimèrent loin des côtes. Fascinant, non?
Aujourd’hui, ce sont les aymaras de Puno qui perpétuent la tradition à des fins (seulement?) touristiques. Au port, on nous invite donc à monter dans une embarcation pour se rendre dans l’archipel constitué d’une quarantaine d’îles. Une fois là-bas, on débarque sur l’une d’elles, gérée par une dizaine de familles, qui (soit-disant) vivent là. On a le droit à une petite conférence sur les techniques employées pour constituer ces immenses radeaux, et ensuite, on nous invite à acheter de l’artisanat. Voilà, voilà, pour l’authenticité, donc, on repassera… C’est vrai, en revanche, que visuellement, ça a pas mal d’allure, le contraste de la couleur du roseau sur le bleu des eaux, les petites maisons, les barques en totora etc…. Mais bon, vous l’aurez compris, nous n’avons pas été convaincus !

Et nous traversâmes l’Altiplano

Traverser les paysages péruviens en voiture, c’est à chaque fois une surprise au virage. Pour nos amis, l’occasion de découvrir de vastes panoramas pittoresques et variés, et de rencontrer la gracieuse faune des camélidés andins, j’ai nommé : la vigogne !
Comme nous avons apprécié la liberté de nous arrêter toutes les dix minutes! Au prétexte d’un cliché immanquable, ou d’une pause pique-nique… C’est vrai qu’à ce rythme, nous avons mis deux fois plus de temps pour arriver à destination, à Puno, mais nous avons profité dix fois plus !

La fête à la maison

Des 4 journées passées à la maison, à Arequipa, entre les vadrouilles, je crois qu’Elvi et Alain auront surtout retenu le temps maussade… Faut dire qu’avant leur arrivée, on leur avait rabattu les oreilles avec notre ville du printemps éternel, où il ne pleut presque jamais ! Du coup, on s’est légèrement fait bâcher… Mais c’est pas de notre faute, il parait qu’il n’avait pas plu comme ça depuis 40 ans !
Sinon, ils ont quand-même trouvé à s’occuper, vu qu’on était en plein carnaval, et qu’il y avait des bombes de mousse en vente de partout, Alain et Elvi ont fait les psychopathes, entre une visite de monastère et les promenades au marché… Bon, Elvi a aussi un peu avancé le départ pour la vallée sacrée car elle en avait marre de côtoyer des geeks autistes qui ne décollaient pas de leurs PC… Quelle imagination !

A nous les petits français

En ce jeudi 9 février, fraîchement rentrés de l’île de Pâques, nous errions dans le centre historique de Lima, impatients d’être le lendemain. C’est en effet le 10 février, qu’atterrissaient nos premiers visiteurs, venus de France, j’ai nommé : Elvira, Alain accompagnés de Françoise, la tante d’Elvi. Sept mois que nous n’avions pas vu nos amis… Et là on trépignait (bon ok, c’est surtout moi qui trépignait, Kim, lui, n’est pas un trépigneur, mais un stoïque).

Le gore du gore

Le gore du gore

Comme il fallait bien s’occuper en attendant leur arrivée, on s’est payé le plus mauvais film de l’histoire du cinéma : « La vengeance de la bête »… Par exemple, il y a une scène où la bête (le méchant quoi) étrangle un bonhomme avec ses propres intestins, et après environs 12 minutes d’agonie de la victime, sa tête fait « blop! », et saute comme un bouchon de champagne, ce qui permet un plan très intéressant avec la caméra pleine de ketchup ! Disons que ça aide à passer le temps, et ensuite ça permet de décrire d’autres trucs que des paysages magnifiques sur le blog ;-).
Mais c’est qu’il a fallu aussi remplir la journée du lendemain, vu que l’avion de nos énergumènes ne se posait qu’à 19h… Du coup, comme c’était le 10 du mois, et que tous les 10 du mois, on se fait un bon resto romantique (et ce depuis bientôt 79 mois !), on a donc noyé notre longue attente dans le somptueux restaurant du grand chef Gaston Acurio (où nous avions déjà fait un passage en juillet dernier avec MiChan).
19h pétantes, telles deux piles électriques (bon ok, surtout une), nous scrutions les visages des passagers sortant du vol Madrid-Lima… Quand soudain, exactement comme c’était prévu, ils sont apparus et on était tous très contents et on s’est fait des bisous !

 

Cebiche au marché

Cebiche au marché

Et c’était parti pour quatre semaines d’aventures tous les cinq, et je peux vous affirmer qu’on n’a pas chômé !
La première partie de notre programme pas trop bien huilé mais quand même, consistait à glander deux jours à Lima, histoire pour nos voyageurs, de se reposer. Malheureusement, avec Kim, nous n’avions pas fait un choix très judicieux d’hôtel (il faut dire qu’en cette période de grandes vacances du continent sud-américain, nous n’avions pas non plus trop de choix). Il se trouve que chacune de nos chambres donnait sur une cour bâchée, et que sous la bâche se situait la piste de danse de la seule taverne autrichienne du pays ! Ambiance ambiance jusqu’à 5 h du mat !
Qu’ils étaient contents les copains ! Du coup, on y a quand même passé 2 nuits, et profité des journées dans la capitale pour visiter les couvents de San Francisco (photos interdites, les bâtards!), de Santo Domingo, avec son beau point de vue sur la ville depuis le clocher, un musée, le marché, où Alain à dégusté sa première ceviche d’une loooongue série.

Iles Ballestas

Iles Ballestas

Deux jours plus tard, donc, nous mettions cap au sud, avec l’idée de profiter de l’immense langue désertique côtière et de découvrir ses merveilles naturelles.
La première étape fût Paracas, un port de pêche / station balnéaire à environ 200km au sud de Lima. Le point de départ idéal pour visiter la réserve du même nom, créée en 1975 afin de protéger l’incroyable diversité de faune et de flore aussi bien aquatique que terrestre. La faune aquatique, justement lézarde toute l’année sur les îles Ballestas, au large de la péninsule. Depuis notre bateau nous avons eu tout loisir de mitrailler (de clichés, bien sûr) une multitude de pélicans, manchots de Humbolt, lions de mer et autres cormorans. Nous avons ensuite continué au moyen d’une expédition motorisée, traversant la réserve sur la terre ferme.

Oasis de Huacachina

Oasis de Huacachina

Escale suivante : Ica. La ville en elle-même n’est pas ultime, mais a l’avantage de se trouver tout près de l’oasis de Huacachina, elle-même en plein désert. Moi, je connaissais déjà l’endroit, mais mes compagnons ont été surpris par la splendeur et l’immensité de ce panorama, qu’ils ne s’attendaient pas à trouver au Pérou !
Dernière étape de cette fabuleuse costa, Nazca. Arrêt quasi obligé des touristes, la zone abrite le fantastique site des lignes de Nazca, art graphique archéologique que l’on doit à la civilisation trop méconnue du même nom. L’attraction incontournable, est de survoler le site où sont tracées ces gigantesques dessins, le ciel étant le meilleur mirador pour les admirer. Encore une fois, j’ai eu la chance d’observer ce patrimoine lors de mon précédant voyage, il y a huit ans, j’ai donc, cette fois-ci passé mon tour de manège en avionnette, histoire de faire une bonne grasse mat’ ! Apparemment, tout le monde était content, surtout Alain, qui était SUPER content (pour ceux qui ne suivent pas, ça veut dire qu’il a tout vomi !).
Notre première semaine de découverte tous les cinq s’est achevée ainsi, suivie par le bus de nuit, nous ramenant à Arequipa, où l’on avait hâte de présenter notre maison à nos amis !

Nazca, vol au-dessus des lignes dans un coucou

Peut-être ou sans doute avez-vous déjà entendu parler des lignes de Nazca : ces grandes lignes tracées au sol et visibles uniquement du ciel sont l’oeuvre des Nazcas, une civilisation pré-inca. Elles prennent la forme d’animaux ou de figures géométriques d’une rectitude parfaite, peuvent mesurer jusqu’à plusieurs centaines de mètres et sont restées intactes depuis !
On comprend que ce site (classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, encore un !) en fascine plus d’un, y compris nous-mêmes ! Découvert seulement au début du 20ème siècle (aviation oblige !), les théories fusent pour en expliquer la signification. Une des plus plausibles serait que ces dessins soient destinés à des divinités. Une autre étude sérieuse montrerait que ce serait un calendrier astronomique, les figures s’alignant sur les constellations. Bien-sûr, les plus farfelus y voient des messages à destination des extra-terrestres…
Nous avons donc cassé notre tirelire afin d’embarquer dans un petit avion qui nous fera faire le tour des lieux. Et nous voilà partis pour une promenade d’une demi-heure dans les airs qui mettra l’estomac des plus sensibles à rude épreuve (Al a su apprécier le sac plastique mis à disposition…), mais quel spectacle !