Sélectionner une page

Une sirène, du sable, du Pisco

Notre passage dans la petite ville d’Ica s’est essentiellement résumé à la visite d’un musée archéologique très intéressant, mais où les photos étaient interdites (donc, ne vous inquiétez pas, pas de cours d’histoire dans cet article), et à une escapade à l’oasis de Huacachina…
Selon la légende, le lagon est né lorsqu’une jeune princesse qui prenait son bain a été surprise par un chasseur. Elle a fuit en laissant l’eau telle qu’elle était et on dit que les traces de son manteau ont donné leurs arrêtes aux dunes. Selon une rumeur très sérieuse, elle y vivrait encore sous la forme d’une sirène.
Faute d’avoir pu prendre le thé avec la belle princesse, nous avons opté pour l’activité que pratiquent tous les touristes du coin, à savoir, une virée en buggy dans les immenses dunes (hautes de plusieurs centaines de mètres !). Le vroum vroum dans le sable blanc, Elvi nous l’a assez répété, c’est GÉNIAL, GÉNIAL, GÉNIAL… Voire SUPER ! Quel bonne partie de rigolade et d’adrénaline ! De plus, Kim se la pétait grave à surfer en sand-boarding dans les dunes (environ 2km/h). La soirée s’est terminée tranquillement avec 6 tournées de pisco sour… Et oui, faut ce qu’il faut !

De l’eau, des amis, du guano

Située dans une des zones les plus désertiques de la côte péruvienne, Paracas est une petite station balnéaire très prisée des touristes, qu’ils soient étrangers ou surtout péruviens ou autres sud-américains en cette saison estivale (pour ceux qui ne suivent pas, en janvier-février c’est les grandes vacances, ici).
Les îles Ballestas au large, surnommées les Galapagos du Pérou, abritent quantité de lions de mer, et d’oiseaux (pélicans, manchots et cormorans entre autres). D’ailleurs, une quantité phénoménale de guano a permis au Pérou de tirer de larges profits de son exportation au siècle dernier jusqu’à l’apparition des engrais chimiques.
La réserve naturelle attire également une faune incroyablement riche dans des paysages de plages et de formations rocheuses impressionnantes, ce qui en fait également un lieu d’excursion touristique important. Nous avons donc esquivé les gros autocars qui se suivent à la queue-leu-leu en profitant d’un tour guidé rien que pour !

De passage à Lima

Nos deux jours passés avec Alvi et Françoise à Lima furent studieux et spirituels (visites de monastères et couvents), et bruyants (hôtel situé au-dessus d’une boîte de nuit). Même si nous avons pu savourer la capitale sous le soleil, ce qui est plutôt rare, nous ne sommes toujours pas séduits par la ville… Elvi, Alain et Françoise non plus n’ont pas été convaincus !

Qu’est-ce qu’on Mange ? (Qu’est-ce qu’on boit ?)

La voici, la voilà, notre nouvelle vidéo où nous n’avons pas peur du ridicule !
J’espère qu’elle vous enthousiasmera autant que la première, « La casa »… En tous cas, nous on s’est bien amusés (et du coup on a bien mangé et bien bu aussi !).
A bientôt pour de nouvelles aventures !

Misti 2, comme si vous y étiez

J’avais prévenu : si c’était à refaire, je n’hésiterais pas une seconde !
Le passage à Arequipa de Fred et Annabelle, rencontrés en Bolivie, a justement été l’occasion parfaite de remettre ça. Ils souhaitaient gravir ce sommet, après avoir réussi le Tunupa, je me suis donc joint à eux pour ma deuxième, ça me titillait bien, je l’avoue !

Toujours aussi impressionnante, la vue de la cime vaut à elle seule les coûteux efforts physiques et mentaux pour l’atteindre. Je vous propose ici de m’accompagner sur les quelques derniers mètres – petit clin d’oeil à Bast à qui j’ai piqué l’idée de la vidéo – ça vous donnera peut-être un petit aperçu de ce que ça fait, sans le vivre réellement…

Fort de ma première, je me disais que ça se ferait les doigts dans le nez ! Quelle erreur ! J’en ai bien bavé encore, peut-être même plus ! J’ai moins souffert de l’altitude – le passage par les hauts plateaux boliviens à plus de 4000m juste avant ayant bien aidé à l’acclimatation – mais malgré ça, j’étais épuisé tout du long ! Le réveil à 1h du matin y est pour beaucoup, la préparation au barbecue/vin rouge n’a pas dû aider non plus….

La descente par les étendues de sable, c’est toujours du pur plaisir ! Si ce n’est que ça m’a été gâché par l’ancienneté de mes chaussures de rando qui ont choisi ce moment pour rendre l’âme ! 2 ascensions, c’était une de trop pour elles… et heureusement que Fred avait des crocs à me prêter – 3 pointures en dessous, mais pas le choix – ou je finissais pied-nus !

Et bien voilà, je ne peux pas nier que j’y ai pris goût, et comme on dit : « jamais 2 sans 3 »