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Pour ne pas changer de notre habitude d’heureux pilotes de 4×4, c’est en dehors des sentiers battus que nous prendrons le chemin du retour à Arequipa. Nous passons par le canyon du Colca en empruntant les routes secondaires, ou plutôt pistes de terre, qui nous permettent de mieux profiter des paysages sauvages qu’offrent les hauts plateaux andins recouverts d’une fine couche de neige fraîchement tombée.

Hormis un pont arraché par les pluies diluviennes nous obligeant un détour par un barrage tout proche, et quelques interrogations quant à l’itinéraire à suivre, nous arrivons sans mal à Chivay, village d’entrée du canyon (ceux qui suivent et qui ont bonne mémoire savent déjà tout grâce à ce très bon article).
Les nuits étant toujours aussi fraîches dans le coin, un passage au marché artisanal nous verra racheter des chaussettes en Alpaga, c’en est presque devenue une habitude…
Après le petit-déj au grand air devant le marché, presque habituel lui aussi, nous partons en découverte des méandres du rio Colca par la piste passant par les petits villages, découvrons qu’ils ont installé un péage et en ont profité pour doubler le prix d’entrée. Un « non merci » et un demi-tour plus tard, nous faisons halte auprès d’une vendeuse d’artisanat sur le bord du chemin, observons les derniers vols de condors de la matinée, et comme nous sommes très urbains, nous ramenons la jeune femme à son village.
Du coup, nous n’aurons pas vu les coins les plus encaissés qui donnent au canyon son air de canyon, mais qu’importe, on aura quand-même aperçu des condors !
On passe faire trempette aux fameux bains thermaux de la Calera – tiens, tiens, là aussi ils ont augmenté les prix – et la température aussi pourrait-on croire, difficilement tenable…
Cette halte verra la fin de notre périple, mais aussi la presque fin de séjour de nos invitées. Une dernière soirée à Arequipa sera l’occasion d’un bon gueuleton à la Chi-Cha, le restaurant gourmet de Gaston Acurio, dont on ne se lassera jamais…