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Inouïe Rapa Nui !!!

Vous le savez, nous avons été subjugué par notre (trop court) passage sur l’île de Pâques en février dernier. Les paysages sont formidables à traiter en noir et blanc!
Les contrastes dans le ciel, grâce au nuages harmonieux omniprésents au-dessus de l’île y sont à mon avis pour beaucoup. Et les photos d’alignements de moaïs prennent une dimension quasiment mystique ! Enfin… à mon avis!

Colombie Black & White

Difficile d’imaginer la Colombie en noir et blanc… Et pourtant ! Les couleurs qui nous ont inondés, de Medellin, à la Guarija, durant notre mois passé là-bas ne résument pas pour autant un pays… il y a aussi du mystère et de la douceur en Colombie.

Le goût, c’est Arequipa !

Globalement, à Arequipa, il y a moyen de bien se régaler.
Nombre de restaurants sont excellents, voire exceptionnels. Citons par exemple, « La Chicha », de Gaston Acurio, qui a la particularité de préparer le cuy, façon canard laqué chinois (premier service), ou encore, « Le Zig-Zag », restaurant de spécialités « Alpandines »… Par exemple, on peut y déguster une fondue aux fromages des Andes et des Alpes!
Notre habitude là-bas, c’est de dévorer leur pierrade de viandes sur pierre volcanique…
Sinon, pour la vie de tous les jours, il y a les chifas (restaurants chinois péruviens), les sandwiches, les beignets… et autre trucs gras… Par contre, on a fait l’impasse sur la photo du plat que l’on mange le + souvent… j’ai nommé le « RIZ-FRITES »… ce sera pour une autre fois!

Clichés choisis de Bolivie

Petite rétrospective des paysages merveilleux que nous avons traversé en Bolivie en octobre dernier. Les photos ne pourront jamais leur rendre justice, mais quand même…

Cañon del Colca, fin du road-trip

Pour ne pas changer de notre habitude d’heureux pilotes de 4×4, c’est en dehors des sentiers battus que nous prendrons le chemin du retour à Arequipa. Nous passons par le canyon du Colca en empruntant les routes secondaires, ou plutôt pistes de terre, qui nous permettent de mieux profiter des paysages sauvages qu’offrent les hauts plateaux andins recouverts d’une fine couche de neige fraîchement tombée.

Hormis un pont arraché par les pluies diluviennes nous obligeant un détour par un barrage tout proche, et quelques interrogations quant à l’itinéraire à suivre, nous arrivons sans mal à Chivay, village d’entrée du canyon (ceux qui suivent et qui ont bonne mémoire savent déjà tout grâce à ce très bon article).
Les nuits étant toujours aussi fraîches dans le coin, un passage au marché artisanal nous verra racheter des chaussettes en Alpaga, c’en est presque devenue une habitude…
Après le petit-déj au grand air devant le marché, presque habituel lui aussi, nous partons en découverte des méandres du rio Colca par la piste passant par les petits villages, découvrons qu’ils ont installé un péage et en ont profité pour doubler le prix d’entrée. Un « non merci » et un demi-tour plus tard, nous faisons halte auprès d’une vendeuse d’artisanat sur le bord du chemin, observons les derniers vols de condors de la matinée, et comme nous sommes très urbains, nous ramenons la jeune femme à son village.
Du coup, nous n’aurons pas vu les coins les plus encaissés qui donnent au canyon son air de canyon, mais qu’importe, on aura quand-même aperçu des condors !
On passe faire trempette aux fameux bains thermaux de la Calera – tiens, tiens, là aussi ils ont augmenté les prix – et la température aussi pourrait-on croire, difficilement tenable…
Cette halte verra la fin de notre périple, mais aussi la presque fin de séjour de nos invitées. Une dernière soirée à Arequipa sera l’occasion d’un bon gueuleton à la Chi-Cha, le restaurant gourmet de Gaston Acurio, dont on ne se lassera jamais…

Votez Machu Picchu

Le Machu Picchu, la cité perdue et oubliée, petit bijou de l’empire Inca, grande fierté des péruviens, est aujourd’hui la principale destination touristique du pays, voire d’Amérique du Sud. Tous les jours, 2500 visiteurs (mais pas un de plus) se ruent sur ce site parfaitement entretenu, l’appareil photo prêt pour la mitraille !
Situé en limite entre la cordillère et la jungle amazonienne, l’endroit est entouré d’une végétation dense sur des reliefs escarpés, ce qui donne à l’ensemble un caractère spectaculaire !

Patrimoine mondial de l’UNESCO bien-sûr, désigné comme une des 7 nouvelles merveilles du monde en 2007, ce lieu chargé d’histoire et de mystère est un passage obligé, et nous ne pouvions pas passer à côté sans nous y rendre ! C’est d’ailleurs, comme pour la plupart, le point d’orgue de notre périple avec Alvi !

Pour s’y rendre, il n’y a guère de choix : depuis Ollantaytambo, il faut prendre le train jusqu’à Aguas Calientes, petite ville située juste au pied de la montagne qui doit son existence à l’activité touristique, soit disant qu’aucune route n’y conduit… bien-sûr, la compagnie ferroviaire en profite pour s’en mettre plein les fouilles. Il y a bien d’autres possibilités, plus sportives, impliquant des treks de plusieurs jours à haute altitude… ce ne sera pas pour nous, ou alors, une autre fois.

Nous voilà donc d’attaque avant même l’aube du jour, attendant le premier train puant le diesel, parés à toute éventualité météorologique ! Il y a toujours des risques de pluies ici, et en cette saison plus que toute autre. On en connait qui, lors de leur passage, ont dû évacuer leur tente en pleine nuit…
On lutte contre le sommeil pour profiter du paysage, longeant la rivière Urubamba tumultueuse. Un petit-déj rapide à Aguas Calientes et on s’arme de courage pour attaquer le sentier pédestre qui nous conduit au sommet, tandis que d’autres préféreront le confort d’un bus. On a de la chance, il fait beau. Mais on n’a pas de chance, il fait trop beau ! Le soleil commence à cogner, la grimpette nous fait suer à grosses gouttes ! Mais l’effort nous donne le sentiment de mériter le spectacle qui nous attend.
Car une fois arrivé sur le site, la magie opère tout de suite, c’est grandiose, sublime, on en reste bouche bée tellement c’est beau, et on se sent petit face à cette oeuvre tellement imposante, dans ce panorama somptueux baigné de sa brume matinale. On peine à imaginer les efforts, le courage et la volonté nécessaires pour construire cette citadelle, dans un lieu aussi insolite, toute en pierres parfaitement taillées et ajustées, comme les Incas en avaient le secret, et sans outils en fer, je rappelle !
On ne perd pas de temps pour entreprendre les séances photos, les lieux commencent déjà à se remplir de monde. On débusque un guide maîtrisant son sujet, mais pas le français, Elvi fera donc la traductrice en direct « live » pour que chacun en profite.

A la fin de la visite, une promenade agréable et instructive, ponctuée de quelques averses qui n’enlèveront rien au charme des lieux, on entreprend une autre petite grimpette qui nous conduira à la porte du soleil (par où arrive le chemin de l’Inca), histoire d’avoir une vue dominant le site. Rapidement, l’horizon se bouche d’épais nuages, et les seaux d’eau ne se font pas attendre ! On arrive trempé, on ne profite absolument pas de la vue, et on se contente d’un abris de fortune sous quelques branchages dans les hauteurs, le temps que passe l’orage. Une clope et quelques singeries plus tard, on prend le chemin en sens inverse, profitant d’une accalmie toute relative, car on se mouille toujours !

Après une journée bien remplie à en prendre plein les mirettes, le retour se fera tranquillement, sous le coup de la fatigue. Il fait nuit à nouveau quand nous redescendons du train, des étoiles plein les yeux et l’esprit voguant à loisir dans l’univers des mystérieuses citées d’or…