4500 pascuans, et moaï, et moaï, et moaï !
La cantera, carrière de Moaïs dans le flanc du volcan Rano Raraku, est un site extraordinaire, où l’on découvre un grand nombre de statues abandonnées sur place ou même inachevées.
La cantera, carrière de Moaïs dans le flanc du volcan Rano Raraku, est un site extraordinaire, où l’on découvre un grand nombre de statues abandonnées sur place ou même inachevées.
Pour conclure la narration de nos pérégrinations colombiennes, je ne résiste pas à vous faire un petit tour d’horizon des civilisations qui ont parsemées ce fabuleux pays.
Au travers de nos visites aux musées de l’or des villes de Carthagène et de Santa Marta, nous avons eu la chance d’admirer le remarquable talent d’orfèvre des cultures Zenùs, Tayronas, Calima et Muiscas (entre autres).
La principale méthode pour obtenir des objets rituels et bijoux de toute beauté, consistait à utiliser la technique de la cire perdue.
C’est un procédé de moulage, à partir d’une sculpture en cire, autour de laquelle on coule de l’argile en prenant soin de laissé une petite ouverture . Ainsi, lorsqu’on expose le tout à la chaleur, la cire est évacuée. On coule ensuite le métal voulu dans le moule obtenu, et hop !
A noté qu’ils utilisaient en plus de l’or, un alliage d’or et de cuivre appelé « tumbaga ».
La Guajira 2ème étape : Punta Gallinas
La Guajira 1ère étape : cabo de la Vela.
A Santa Marta nous arrivâmes avec un jour de retard,
ça tombait bien, Julien de son avion, avait raté le départ !
Bast et Ju nous l’avaient dit :
c’est une habitude chez lui…
Il est un peu tête en l’air,
il prend souvent son train à l’envers !
Quand tu l’attends à Bordeaux,
lui, est parti pour Saint-Malo…
Mais finalement, il a su nous retrouver,
et direct à Tanganga on est allé.
Non loin de Santa Marta, Taganga est un village,
plein de tourites, mais avec de superbes plages !
On s’y est baigné et prélassé toute la journée,
au milieu des pêcheurs remontant leurs filets.
Il y a plein de choses à faire autour de Santa Marta,
comme par exemple, une excurtion jusqu’à Minka.
Sur le flanc de la sierra Nevada, un peu en hauteur,
on y a trouvé une agréable fraîcheur.
Par contre, elle était gelée, l’eau de la cascade,
on s’est trempé quand même, une bonne rigolade !
Le lendemain, la direction du Parc Tayrona nous avons pris,
c’est un endroit merveilleux, un paradis !
Un écrin montagnes, semées de forêt tropicale,
baignées de sable blanc et d’une mer d’opale.
Pique-nique au bord de l’océan,
à se gaver de saucisson (merci Julien !),
arrosé de jus de coco frais,
c’est ça la vie, la vraie !
Mais tout a une fin, nous sommes partis, il le fallait,
les sacs à dos étaient lourds, mais les coeurs lègers,
car vous savions où nos pas allaient nous conduire…
Dans un autre eden, qui ne manquerait pas de nous ébahir…
Mompox est une petite ville coloniale située à 250 km au sud de Cartagena, dans les terres, ou plutôt sur un petit bout de terre – devrais-je dire – entouré par 2 cours d’eaux. On n’y accède qu’en barque, en traversant des bayous ou des marais grouillant de vie. A lui seul, le trajet vaudrait le détour.
D’ailleurs pour la petite anecdote, le trajet en bus jusqu’au port le plus proche nous a réservé quelques surprises : un contrôle de police obligeant la gente masculine à descendre pour une fouille au corps, les mains à plat sur la paroi… et plus tard une boite de vitesse qui lâche nous obligeant à poursuivre la route en 3ème (dur, dur pour les démarrages en côte), pour finir à pied avant de se décider pour un taxi 4×4…
Bref, c’est là que nous décidons de fêter la nouvelle année, et le cadre s’avère fabuleux ! La ville est splendide, avec ses maisons coloniales bien conservées, et ses ruelles tirées à angle droit (comme partout) ou se mêlent vélos, petits vendeurs et mototaxis.
Rapidement nous découvrons les restes d’une inondation provoquée par les récents déluges, et plus tard, des digues ceinturant la ville dont le niveau est en-dessous de celle de la rivière ! Et en observant la hauteur des trottoirs, on s’imagine sans peine que les habitants sont plutôt habituées à avoir les pieds dans l’eau… Le décor est absolument charmant, et d’ailleurs, sans surprise, l’endroit est classé au patrimoine mondial par l’UNESCO.
On s’habitue vite à l’ambiance apéro-bière-pizza sur la place de l’église où se masse la population locale à la tombée du jour. Et il n’y a pas qu’eux : la chaleur moite en fait un terrain idéal pour les moustiques, affamés, voraces, sanguinaires et sans pitié, auxquels nous feront office de buffet à volonté !
Les artisans locaux se sont spécialisés dans le rocking-chair, on en voit dans toutes les demeures (dont les portes et fenêtres restent ouvertes sur la rue) ! On passera notre tour pour le cadeau-souvenir, ce n’est pas idéal dans le sac à dos.
Le réveillon sera l’occasion de découvrir une autre coutume, plutôt répandue dans les villages colombiens : les familles confectionnent des poupées de taille humaine, bourrées de poudre et de paille, appelées « año viejo » et symbolisant l’année passée. Aux 12 coups de minuit, elles sont brûlées en pleine rue au milieu des feux d’artifice et des pétards ! L’ambiance est plutôt festive mais ça se calme rapidement, les gens préférant se retrouver en famille, et faisant la tournée des maisons, chacune équipée de sonos les unes plus grandes que les autres, parfois plus hautes que nous ! C’est une distribution de décibels à qui en veut ! Et personne n’en veut… les locaux restent paisiblement assis en cercle sur leur rocking-chair en pleine rue, dans le tintamare provenant de toute part ! Le spectacle est surprenant, mais ne nous retiendra pas toute la nuit.
C’est lors de ce petit séjour que nous apprenons la venue de Julien, un ami de Bast et Ju, qui sur un coup de tête, a décidé de s’octroyer 15 jours de vacances avec nous sur la côte Caraïbe. Rendez-vous est pris à Santa Marta, que nous devons rejoindre dés le 1er janvier. Mais oh surprise, il n’y a pas de transport prévu ce jour-là. Heureusement, nos adorables hôtes s’organisent pour nous trouver un chauffeur, et nous voilà partis en voiture particulière !