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Dès la sortie de l’aéroport, j’ai été émue.
Ce moment tant attendu de rejoindre notre terre d’accueil pour les mois à venir, bien sûr me rendait fébrile, mais également un sentiment plus personnel, la satisfaction de revenir enfin dans ce pays que j’avais tant aimé il y a 8 ans, et fantasmé depuis tout ce temps.

Dès que j’ai mis le nez dehors, je lalaschtroumpfais, tout le monde était beau et me souriait, je me sentais tout simplement à ma place, et ce, malgré la neblina, le bruit et la pollution de Lima.
De toutes manières, nous avons quitté Lima dans l’heure. Un fois récupérée la yaris de location, nous nous sommes empressés de tracer sur la Panaméricaire en direction du nord, Michel aux manettes.

En principe, il était prévu que l’on s’arrête 40 kms plus loin, à Ancon, petite station balnéaire des années 50. Mais c’était sans compter sur les fabuleux panneaux de signalisation péruviens : on ne les a jamais trouvé. Nous nous sommes retrouvés 80 kms plus loin, de nuit (ça tombe tôt ici!), à prendre la première sortie qui s’est présentée (promis, pas d’autres en 40 bornes!) : Chancay. Et c’était PARFAIT !

Chancay est une charmante petite bourgade, plutôt calme, idéale pour une première étape.

Une rue piétonne, une jolie plaza de armas (comme en ont absolument toutes les villes péruviennes), des restos, un grand marché, et des habitants charmants. Après avoir dégoté un petit hôtel dans la rue piétonne, hop hop hop, nous voilà tous les 4 en ballade, à la recherche d’une cantoche où déguster notre premier ceviche, luttant contre la fatigue. C’est qu’il est tout de même 20h00 (ok, pour nous, il est 3 h du mat). Michel et moi, on a failli s’endormir sur la table du resto !

Donc, couchés tôt, levés tôt!

Le marché

Le marché

Le lendemain à 7h30, merveilleuses retrouvailles avec l’ambiance du marché péruvien, ses parfums, ses couleurs… on enchaîne ensuite avec l’attraction de la ville : le castillo de Chancay : Une sorte de château de Disney, aux allures plus ou moins médiévales, surplombant l’océan pacifique, érigé dans les années 20 par une richissime poétesse marginale, Consuelo Amat y Léon. A l’intérieur, mobilier baroque, animaux naturalisés et poteries Chancay (c’est aussi le nom d’une civilisation pré-incaïque).
Dans la cour, nous nous sommes fait alpaguer par de jeunes péruviens, futurs entrepreneurs du tourisme, nous demandant de réaliser une interview en anglais… Moment cocasse… une vidéo le prouve. A la sortie du château, alors qu’on cherchait un taxi pour rentrer à l’hôtel, un pick-up de police nous a aimablement raccompagnés… comme ça… Parce qu’il sont trop adorables ces péruviens!!!

retour en pick-up de la police

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