Clichés choisis de Bolivie
Petite rétrospective des paysages merveilleux que nous avons traversé en Bolivie en octobre dernier. Les photos ne pourront jamais leur rendre justice, mais quand même…
Petite rétrospective des paysages merveilleux que nous avons traversé en Bolivie en octobre dernier. Les photos ne pourront jamais leur rendre justice, mais quand même…
Si vous n’avez pas suivi les récits du périple en Bolivie, et vous n’avez pas le temps de les lire parce que vous êtes une personne pressée avec plein de trucs importants à faire, ou juste que vous trouvez que nos articles sont nuls… c’est le moment de vous rattraper en n’utilisant seulement 3min et 43 sec de votre journée ! Il n’y a qu’à appuyer sur « play » !
Merci à Got et Nini, pour nous avoir fourni une partie des séquenses, merci à la Mano Negra d’avoir écrit « Señor Matanza » et à Ska P de l’avoir interprétée.
Ah oui, sinon, pour ceux qui ont envie d’approfondir, la carte a été mise à jour, avec le détail de notre parcours dans le sud-Lipez et le salar… c’est ici.
(Cliquez sur la Bolivie, et ensuite sur le petit drapeau pour afficher les détails, et ensuite sur le département de Potosi)
Ainsi s’achève avec cette vidéo, le résumé de notre passage en Bolivie !
Le nom du Lac Titicaca m’a toujours fait marrer. Il me semble aussi que depuis que j’ai entendu parler de cet endroit, j’ai toujours eu envie d’y aller. On dit que c’est le plus haut lac navigable du monde… en fait, je n’ai pas encore compris pourquoi les autres ne seraient pas navigables, alors qu’il suffirait d’y mettre une barque, et hop !
Situé sur la frontière entre le Pérou et la Bolivie, c’est un endroit incontournable pour passer d’un pays à l’autre. On ne l’a donc pas contourné ! D’autant plus que ça vaut le détour !
Nous faisons une courte halte dans la petite ville de Copacabana située sur la rive bolivienne. Copacabana signifie « vue sur le lac » en Aymara (la langue locale), c’est plutôt bien trouvé ! Nous visitons une basilique au plafond très coloré, écumons les boutiques d’artisanat et nous arrêtons pour observer : les gens.
Très vite, nous nous rendons sur la Isla del Sol, île au relief accidenté, aux cultures en terrasse et aux élevages laissés en liberté. Des criques abritent des petites plages où des touristes de passage plantent la tente. Les paysages sont superbes, avec cette étendue d’eau et ces cimes enneigées au fond. Il règne comme un parfum de vacances… ben d’ailleurs, on est en vacances !
A l’origine, l’île était un sanctuaire Inca comportant un temple dédié au soleil (Inti). Aujourd’hui, on y trouve donc des sites archéologiques un peu partout, l’occasion d’une belle ballade pour profiter d’un somptueux coucher de soleil, sur une construction en pierre toute tarabiscotée, appelée ici le « labyrinthe ».
Nous terminons là notre séjour bolivien et faisons l’impasse sur les îles côté péruvien au retour. Nous voilà donc avec une bonne raison de retourner au lac Titicaca – en plus des nombreuses autres qui nous pousseront, un jour, à retourner en Bolivie !
Je sais que tu attends avec une fébrilité difficilement dissimulable mes articles sur les civilisations ! Je sais que tu vas te jeter sur ces quelques lignes, avide de connaissance!
Ce post est pour toi public !
La civilisation de Tiwanaku a pris naissance sur la rive sud du lac Titicaca, aux environs du site archéologique de la Cité du Soleil de Tiahuanaco (nom de la ville bolivienne actuelle). Sa probable extension maximale engloberait le sud du Pérou, le nord du Chili et l’ouest de la Bolivie. Elle aurait prospéré sur une période allant de 800 avant JC, jusqu’à 1200 de notre ère (même si on considère qu’une période tardive a tiré jusqu’au XVIe siècle). ce qui en fait la civilisation la plus longue du continent américain, et, n’ayons pas peur des mots, une des plus longues de la planète !
Les ouvriers de l’empire, maîtres dans la taille de la pierre, n’ont rien à envier aux incas.
La cité que nous avons visitée est donc l’un des principaux vestiges archéologiques de cette civilisation. Elle est dédiée au dieu soleil, Viracocha. Les deux principaux monuments mis à jour (à priori, il en reste plein enterrés, les recherchent continuent, mais doucement, par manque de moyens) sont la pyramide d’Akapana, et le temple de Kalassaya (vous devez retenir ces noms pour briller en soirée mondaine). C’est à l’intérieur de ce dernier qu’on peut admirer la FAMEUSE porte du soleil construite dans un alignement parfait avec… le soleil (comme par hasard !).
On y trouve également des monolithes anthropomorphes qui ne sont pas sans rappeler les célèbres Moaïs de l’Ile de Pâques (on fera la vraie comparaison en février…). Les 2 musées compris dans la visite, il faut bien le dire, sont pourris (avec des mouches mortes dans les vitrines et des socles en polystyrène), et sans explication. L’un des 2 abrite néanmoins la pièce star de Tiwanaku, une immense statue de Pachamama magnifiquement éclairée, tellement magnifique, qu’il est interdit de la prendre en photo!
La cité est inscrite au patrimoine de l’UNESCO depuis 1990.
C’est bon, public, tu peux retourner devant la TV ou jouer aux jeux vidéos ! Merci de m’avoir suivie.
La Paz (Nuestra señora de La Paz), est une des villes les moins paisibles que je connaisse. C’est également une des villes les plus captivantes.
Pour la petite fiche d’identité, elle a été fondée au XVIe siècle par les espagnols, au pied de l’Illimani (6460m) et du Huayna Potosi (6088m). Son centre ville se trouve à 3600m tandis que sa banlieue proche (El Alto) culmine à + de 4000m. La population qui constitue l’agglomération (La Paz + El Alto) est d’environ 2 millions d’habitants. En fait, El Alto n’est pas juste la banlieue de la cité, elle est officiellement devenue une ville à part entière en 1984.
Quand on approche (en bus) de La Paz, la vue de cette vaste cuvette remplie de denses constructions est saisissante. C’est avec amusement et émerveillement que nous avons plongé dans cette fourmilière pendant cinq jours, et c’était vraiment trop court. Après les grands espaces du Salar, notre dépaysement était total.
Cinq jours à muser dans les ruelles colorées et animées, à profiter des achalandages infinis que représentent les trottoirs, avec, à la clef, acquisition d’un charango!
Nous sommes un peu sortis du centre tout de même… Un après-midi à El Alto, pour profiter de la représentation de catch dominicale, grand hit touristique du moment!
… Une longue promenade dans l’étonnant cimetière de la ville, où le problème de la surpopulation est résolu par des buildings de caveaux… Une visite dans les beaux quartiers de la ville, pour y déguster la fondue au fromage (suisse, dans un resto tenu par un suisse, avec du fromage suisse fabriqué en Bolivie) la plus haute du monde, bizarrement, c’était un régal !)…
Et puis bien sûr une excursion dans l’incontournable cité tiwanaku à une trentaine de kilomètres de là… mais ça, ce sera l’objet d’un prochain article!