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4500 pascuans, et moaï, et moaï, et moaï !

Les Moaïs, dans toute leur splendeur, sont répartis un peu partout tout autour de l’île, sur des plate-formes que l’on appelle Ahu, le regard tourné vers l’intérieur des terres. La plupart sont couchés, mais certains ont fait l’objet d’une restauration soignée afin de les ériger à nouveau. Seuls les 7 Moaïs de l’Ahu Akivi font exception, situés dans les terres et orientés vers la mer.

La cantera, carrière de Moaïs dans le flanc du volcan Rano Raraku, est un site extraordinaire, où l’on découvre un grand nombre de statues abandonnées sur place ou même inachevées.

L’or de Colombie

Pour conclure la narration de nos pérégrinations colombiennes, je ne résiste pas à vous faire un petit tour d’horizon des civilisations qui ont parsemées ce fabuleux pays.
Au travers de nos visites aux musées de l’or des villes de Carthagène et de Santa Marta, nous avons eu la chance d’admirer le remarquable talent d’orfèvre des cultures Zenùs, Tayronas, Calima et Muiscas (entre autres).
La principale méthode pour obtenir des objets rituels et bijoux de toute beauté, consistait à utiliser la technique de la cire perdue.
C’est un procédé de moulage, à partir d’une sculpture en cire, autour de laquelle on coule de l’argile en prenant soin de laissé une petite ouverture . Ainsi, lorsqu’on expose le tout à la chaleur, la cire est évacuée. On coule ensuite le métal voulu dans le moule obtenu, et hop !
A noté qu’ils utilisaient en plus de l’or, un alliage d’or et de cuivre appelé « tumbaga ».

Tiwanaku (à tes souhaits !)

Je sais que tu attends avec une fébrilité difficilement dissimulable mes articles sur les civilisations ! Je sais que tu vas te jeter sur ces quelques lignes, avide de connaissance!
Ce post est pour toi public !

La civilisation de Tiwanaku a pris naissance sur la rive sud du lac Titicaca, aux environs du site archéologique de la Cité du Soleil de Tiahuanaco (nom de la ville bolivienne actuelle). Sa probable extension maximale engloberait le sud du Pérou, le nord du Chili et l’ouest de la Bolivie. Elle aurait prospéré sur une période allant de 800 avant JC, jusqu’à 1200 de notre ère (même si on considère qu’une période tardive a tiré jusqu’au XVIe siècle). ce qui en fait la civilisation la plus longue du continent américain, et, n’ayons pas peur des mots, une des plus longues de la planète !
Les ouvriers de l’empire, maîtres dans la taille de la pierre, n’ont rien à envier aux incas.

La cité que nous avons visitée est donc l’un des principaux vestiges archéologiques de cette civilisation. Elle est dédiée au dieu soleil, Viracocha. Les deux principaux monuments mis à jour (à priori, il en reste plein enterrés, les recherchent continuent, mais doucement, par manque de moyens) sont la pyramide d’Akapana, et le temple de Kalassaya (vous devez retenir ces noms pour briller en soirée mondaine). C’est à l’intérieur de ce dernier qu’on peut admirer la FAMEUSE porte du soleil construite dans un alignement parfait avec… le soleil (comme par hasard !).
On y trouve également des monolithes anthropomorphes qui ne sont pas sans rappeler les célèbres Moaïs de l’Ile de Pâques (on fera la vraie comparaison en février…). Les 2 musées compris dans la visite, il faut bien le dire, sont pourris (avec des mouches mortes dans les vitrines et des socles en polystyrène), et sans explication. L’un des 2 abrite néanmoins la pièce star de Tiwanaku, une immense statue de Pachamama magnifiquement éclairée, tellement magnifique, qu’il est interdit de la prendre en photo!
La cité est inscrite au patrimoine de l’UNESCO depuis 1990.

C’est bon, public, tu peux retourner devant la TV ou jouer aux jeux vidéos ! Merci de m’avoir suivie.

Santa Catalina by night

Santa Catalina, c’est la visite incoutournable d’Arequipa! C’est un lieu chatoyant, où règne une atmosphère de recueillement. Quel dépaysement comparé au chahut du centre ville!
Véritable village dans la ville, ce couvent de 20 500m², le plus grand du monde, fût fondé en 1579 et ouvert au public en 1970. Il accueillait des novices de bonne famille en échange d’une dot importante.
A l’époque de sa construction, les murs du couvent étaient blancs, de la teinte naturelle du sillar. Pourtant aujourd’hui, on se promène dans un dédale de ruelles colorées, portant le nom de villes andalouses dont les carmélites étaient issues. Une succession de cloîtres, jardins, fontaines et placettes bordées par les cellules des religieuses, dont certaines pourvues de mobilier luxueux.
Du temps de sa splendeur, du moins, de son opulence, au XVIIIe siècle, le couvent abritait plus de 500 personnes, la moitié composée de religieuses bien sûr, et l’autre moitié de leurs servantes et esclaves. Singulier enclos à femmes finalement, coupées du monde, ayant fait voeux de silence et de pauvreté, il semblerait qu’elles menaient une vie mondaine intense.
Aujourd’hui encore, une quarantaine de pensionnaires occupent une petite portion du couvent. Si elles respectent davantage que leurs prédécesseuses l’austérité des voeux prononcés, elles ne vivent plus recluses.

Paramonga des chimus

Datant de la période tardive chimu (1200-1400), Paramonga est situé non loin de Barranca et à 200 kms au nord de Lima.
Selon les chroniqueurs de l’époque de la conquête, les bâtiments, faits d’adobe, étaient peints de couleurs vives avec des représentations d’animaux.
C’est un temple pyramidal de 30 m de haut composé de quatre niveaux, planté au beau milieu d’une oasis et de champs cultivés de canne à sucre.