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Notre retour vers le Pérou – pour l’arrivée de la famille, youpi ! – nous faisant passer par Santiago, on s’est dit que tant qu’à faire, autant y passer quelques jours pour voir à quoi ça ressemble, et par la même occasion, boire un verre avec les amis qu’on s’était faits l’année précédente sur l’île de Pâques.

Avant même d’envoyer les mails d’usage, prévenant de notre arrivée, voilà pas que Sabastian nous contacte dans les minutes qu’ont suivi notre passage au JT de la télévision chilienne (souvenez-vous), en nous honorant d’une invitation à rester chez lui, ses 2 colocataires étant en vadrouille !
On débarque donc dans son appartement, qui n’a rien à envier aux parisiens question petitesse, mais c’est cosy, près du centre (en métro), et surtout on est accueilli encore une fois comme des papes ! Sacrifiant sa pause déjeuner pour nous ouvrir, Sebastian nous laisse un double des clés, et nous voilà libres d’aller et venir à notre guise.

Santiago est une capitale dans un style très européen : des grandes artères où les immeubles anciens côtoient les buildings rutilants, des rues piétonnes où s’enchaînent les grandes enseignes, des quartiers populaires, des quartiers bobo et des quartiers chics, des petits espaces verts, le métro, etc…
Nous y avons déambulé sans objectif précis, et suant à grosses gouttes dans la canicule ambiante, visitant ici un parc, là un quartier tranquille. Nous avions – ou disons plutôt que Mag avait – tout de même l’envie de dénicher une théière, un truc spécifique avec un petit panier, chose qui n’existe pas chez nous. Felipe et Jessica (rencontrés à Chiloé) nous avaient affirmé qu’on trouverait, alors on a cherché ! Et on l’a dégotée, dans une boutique appelée « leete », un salon de thé et de lecture et vendant…. du thé et des livres. J’y aurais bien dépenser nos derniers pesos en BD indépendante, le volume sur des zombies à Valparaiso me tentait bien particulièrement.

C’est par hasard que nous tombons sur le bar « The Clinic ». Justement, Felipe et Jessica nous en avaient parlé. Un journal satirique à l’origine, « The Clinic » a diversifié en ouvrant ce concept-bar : un vieil immeuble restauré avec parking à vélo dans l’entrée, des Piñericosas au mur (photo-montages moquant l’actuel président Piñera), boutique de babioles, salle de projection, etc… le prix des consommations ne nous a pas retenus, mais le lieu vaut le détour !

Les soirées n’ont pas été en reste, puisque Sabastian nous a fait découvrir « La Piojera », un incontournable bar populaire. Au dessus de l’entrée, on lit « Palacio popular ». De petites cours bondées succèdent à quelques salles aux tables couvertes de nappes en toile cirée. Il y a foule, et le terremoto coule à flots – « terremoto » signifie tremblement de terre, ici c’est un cocktail à base de liqueur de vin blanc, fernet branca et glace à l’ananas, et il fut inventé ici même, parait-il. Sans être dégueux, ce n’est pas non plus particulièrement bon, on s’en contente d’un, sans doute qu’après 3 ou 4 on comprend mieux d’où lui vient son nom.
On terminera par une soirée plus tranquille, et plus française, préparant un bon petit plat de chez nous, accompagné d’un blanc dont on vous dira des nouvelles, dès qu’on aura trouvé un tire-bouchon. Mais vous nous connaissez, on ne se laisse pas abattre quand il s’agit de boire un coup, alors on a bien fini par trouver la solution !

Et pour finir, une petite suée le dernier jour, en pensant profiter tranquillement de notre journée en attendant de prendre l’avion le soir, nous découvrons vers midi, qu’il décolle en fait à 14h ! On a battu, ce jour-là, le record du monde de préparation de sac à dos, c’est certain.

Recommandations

Un excellent bar populaire

La Piojera
Calle Aillavilu 1030, Santiago
Pour l’ambiance et le terremoto