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Si tu vas à (Tru)jillo…!

En ce jeudi 9 février, fraîchement rentrés de l’île de Pâques, nous errions dans le centre historique de Lima, impatients d’être le lendemain. C’est en effet le 10 février, qu’atterrissaient nos premiers visiteurs, venus de France, j’ai nommé : Elvira, Alain accompagnés de Françoise, la tante d’Elvi. Sept mois que nous n’avions pas vu nos amis… Et là on trépignait (bon ok, c’est surtout moi qui trépignait, Kim, lui, n’est pas un trépigneur, mais un stoïque).

Plaza de armas de Trujillo

Plaza de armas de Trujillo

Le centre est essentiellement de style colonial, flanqué de nombreuse églises toutes plus chargées les unes que les autres. Nous avons établi notre base à l’hôtel colonial, qui porte bien son nom, superbe bâtisse avec patios fleuris, balcons, terrasses et petits escaliers de partout.
Nous avons soigneusement choisi notre chambre au dernier étage, sur l’immense terrasse aménagée de petits fauteuils en rotin et ensoleillée du matin au soir, avec vue sur la ville et le clocher de l’église San Francisco juste en face.
Mais n’allez pas croire que nous avons fait que nous prélasser, non, non, non ! Loin de là !
La fatigue du vol et les effets du décalage horaire s’estompant, nous avons bien rempli nos journées, entre petits-déjeuners au marché, visites de ruines pré-incas, d’églises, de musées, et dégustations de spécialités locales, si bien que la terrasse – au final – nous a tout juste permis d’admirer les levers et couchers de soleil…
Nous avons particulièrement apprécié la douceur du climat, la douceur des gens et leur douceur de vivre… vous l’aurez compris, cette ville est…paisible…
Au marché tout particulièrement, un caldo de gallina et un jus de fruit fraichement pressé au petit-déj, c’est du pur bonheur pour démarrer une journée de crapahutage sur un site archéologique !

A suivre prochainement sur notre blog :

  • le site de Chan-Chan, d’origine Chimu, un des plus fameux et fabuleux site archéologique du pays
  • la Huaca de la luna, d’origine Mochica, extraordinaire ensemble de temples superposés
  • L‘église del Carmen et sa surprenante pinacothèque de l’école de Cuzco
  • Le musée d’art moderne où sont exposés nombre d’œuvres (modernes bien-sûr) d’artistes sud-américain, mais pas que.
    Et plein d’autres choses encore…
    Alors, restez branchés, ça va bientôt chauffer sur Kimag Hoy !
San Francisco à Trujillo

San Francisco à Trujillo

Introduction aux civilisations précolombiennes

Inca Tupac Amaru

Inca Tupac Amaru

Et non, il n’y a pas que les incas dans la vie!
En Amérique du sud, et au Pérou en particulier, beaucoup de cultures et civilisations se sont succédées et côtoyées… C’est vrai que quand on pense au Pérou, c’est tout de suite la civilisation Inca qui vient à l’esprit, alors que l’apogée de cette dernière a duré à peine 200 ans, et qu’elle a hérité de l’influence de ses prédécesseurs, les chimus, les huaris, les nazcas, etc.
Afin de vous situer un petit peu, en vue des futurs articles que nous allons publier concernant des sites pré-incas, voici un petit tableau récapitulatif :

 

 

 

Culture Période Localisation
Caral De 3000 à 1800 avant J.C. Côte nord du Pérou
Sechin De 2500 à 800 avant J.C. Côte nord du Pérou
Chavín De 1000 à 200 av J.C. Andes péruviennes du nord
Tiahuanaku De 800 avant J.C. à 1200 Sud du Pérou, nord du Chili, ouest de la Bolivie, autour du lac Titicaca
Vicús De 500 avant J.C. à 500 Littoral nord du Pérou et sud de l’Équateur
Paracas De 800 avant J.C. à 200 Côte sud du Pérou
Virú De 200 avant J.C. à 300 Côte nord du Pérou
Nazca De 200 avant J.C à 600 Littoral sud du Pérou
Moche ou Mochica De 100 à 800 Littoral nord du Pérou
Huari De 400 à 800 Tout le sud et le centre du Pérou
Chibcha ou Muiscas De 400 à 1500 Colombie andine
Tayronas De 400 à 1500 Nord de la Colombie
Sicán ou Lambayeque De 700 à 1300 Nord du Pérou
Manteño-Guancavilca De 600 à 1500 Côte centrale et méridionale de l’Équateur
Chimú De 900 à 1400 Littoral nord du Pérou
Inca De 1200 à 1500 Ensemble des régions côtières et andines, de l’Équateur jusqu’au nord du Chili et de l’Argentine

Premiers pas au Pérou

Dès la sortie de l’aéroport, j’ai été émue.
Ce moment tant attendu de rejoindre notre terre d’accueil pour les mois à venir, bien sûr me rendait fébrile, mais également un sentiment plus personnel, la satisfaction de revenir enfin dans ce pays que j’avais tant aimé il y a 8 ans, et fantasmé depuis tout ce temps.

Dès que j’ai mis le nez dehors, je lalaschtroumpfais, tout le monde était beau et me souriait, je me sentais tout simplement à ma place, et ce, malgré la neblina, le bruit et la pollution de Lima.
De toutes manières, nous avons quitté Lima dans l’heure. Un fois récupérée la yaris de location, nous nous sommes empressés de tracer sur la Panaméricaire en direction du nord, Michel aux manettes.

En principe, il était prévu que l’on s’arrête 40 kms plus loin, à Ancon, petite station balnéaire des années 50. Mais c’était sans compter sur les fabuleux panneaux de signalisation péruviens : on ne les a jamais trouvé. Nous nous sommes retrouvés 80 kms plus loin, de nuit (ça tombe tôt ici!), à prendre la première sortie qui s’est présentée (promis, pas d’autres en 40 bornes!) : Chancay. Et c’était PARFAIT !

Chancay est une charmante petite bourgade, plutôt calme, idéale pour une première étape.

Une rue piétonne, une jolie plaza de armas (comme en ont absolument toutes les villes péruviennes), des restos, un grand marché, et des habitants charmants. Après avoir dégoté un petit hôtel dans la rue piétonne, hop hop hop, nous voilà tous les 4 en ballade, à la recherche d’une cantoche où déguster notre premier ceviche, luttant contre la fatigue. C’est qu’il est tout de même 20h00 (ok, pour nous, il est 3 h du mat). Michel et moi, on a failli s’endormir sur la table du resto !

Donc, couchés tôt, levés tôt!

Le marché

Le marché

Le lendemain à 7h30, merveilleuses retrouvailles avec l’ambiance du marché péruvien, ses parfums, ses couleurs… on enchaîne ensuite avec l’attraction de la ville : le castillo de Chancay : Une sorte de château de Disney, aux allures plus ou moins médiévales, surplombant l’océan pacifique, érigé dans les années 20 par une richissime poétesse marginale, Consuelo Amat y Léon. A l’intérieur, mobilier baroque, animaux naturalisés et poteries Chancay (c’est aussi le nom d’une civilisation pré-incaïque).
Dans la cour, nous nous sommes fait alpaguer par de jeunes péruviens, futurs entrepreneurs du tourisme, nous demandant de réaliser une interview en anglais… Moment cocasse… une vidéo le prouve. A la sortie du château, alors qu’on cherchait un taxi pour rentrer à l’hôtel, un pick-up de police nous a aimablement raccompagnés… comme ça… Parce qu’il sont trop adorables ces péruviens!!!

retour en pick-up de la police

retour en pick-up de la police

La classe !

Tous ceux qui ont déjà pris un long courrier en classe éco savent comment c’est pénible : on dort difficilement, on mange mal et peu, ça sent les pieds, etc…
La classe affaires, c’est une toute autre histoire ! Déjà, il y a 2 hôtesses pour seulement 30 passagers, c’est super pratique quand tu veux te faire resservir une coupe de champagne, tu n’as pas besoin d’attentre 30 minutes que l’une d’elle repasse… oui parce qu’on boit du champagne si on veut, autant qu’on veut, et moi j’en voulais ! beaucoup.

Et le Champagne...

Et le Champagne…

L’hôtesse, s’apprêtant à me servir ma 3ème coupe et mon petit verre de blanc pour accompagner le foie gras : « je ne voudrais pas me montrer désagréable, mais vous savez qu’un verre d’alcool en avion à 8000m en vaut 3 ou 4 au sol ? », cool, me dis-je en tendant mon verre, j’en veux bien encore !!
Le repas est à choisir à la carte, sauf le foie gras bizarrement, qui est obligatoire… quelle contrainte ! Le reste du repas est assez goulu et copieux en même temps, arrosé d’un bon petit « côtes de nuit » des familles… ah oui, j’oubliais, les tablettes sont spacieuses et on vous met une nappe avant de vous servir – en tissu bien-sûr comme la serviette ! Et le détail qui tue : la serviette chaude au début pour se débarbouiller, comme au restaurant chinois !
Et oui, en business on a de la place, plein de place, pour les jambes d’abord, mais aussi tout plein de casiers pour ranger ses affaires (le temps d’un menu en 3 services par exemple). Le siège s’incline à l’horizontale, et c’est dans cette position que j’ai réussi à toucher le siège devant moi du bout du pied (j’exagère à peine). Tout ce confort est bienvenu quand on veut roupiller entre 2 verres… (de champagne bien-sûr).
En réalité, on n’a pas trop profité de la position allongée malgré le manque de sommeil accumulé, à cause de l’excitation déjà, toujours présente, mais aussi pour jouir d’une DVD-tèque à rallonge – tu mates quoi ? – je termine le dernier Harry Potter et toi ? Je viens de me faire 2 épisodes des Simpsons, et là j’attaque the Green Hornet…
Autre petit détail qui tue, on te vaporise des huiles essentiels dans la cabine pour masquer toutes ces vilaines odeurs de chaussettes, surtout les miennes, c’est donc bienvenu !

Et le Champagne...

Et le Champagne…

Bref, c’est de la bombe ! la cerise sur le gâteau serait de pouvoir entrer au cockpit pour saluer le commandant de bord, mais faut pas trop rêver quand-même… comment ? si, justement, on est là pour rêver ! J’ai eu l’extrême privilège de pénétrer (un rêve de gosse) le poste de pilotage de ce gros Boeing 777, et bien les pilotes, fort sympathiques, ils ont des milliers de boutons partout mais ils en foutent pas une !
Y’a pas à dire, dans ces conditions, 12 heures de vol, ça passe tout seul, j’ai même pas eu envie d’une clope (ou alors j’ai compensé par l’alcool), on y prend goût, d’autant plus quand c’est gratuit, he he… d’ailleurs, c’est décidé, les vols en business gratos, je ne fais plus que ça !

ps: pour les connaisseurs, les casques audio, c’est des Sennheiser.

Faux départ, le retour !

En ce jeudi 9 février, fraîchement rentrés de l’île de Pâques, nous errions dans le centre historique de Lima, impatients d’être le lendemain. C’est en effet le 10 février, qu’atterrissaient nos premiers visiteurs, venus de France, j’ai nommé : Elvira, Alain accompagnés de Françoise, la tante d’Elvi. Sept mois que nous n’avions pas vu nos amis… Et là on trépignait (bon ok, c’est surtout moi qui trépignait, Kim, lui, n’est pas un trépigneur, mais un stoïque).

Et bien, ce 2e matin-là, on était bien content de partir enfin après s’être fait débarqué la veille… En plus, on nous avait promis la business-class, alors, on était plutôt serein quant au déroulement du voyage, voyez-vous !
Le truc pénible quand-même, c’était de se lever à 4h45 pour prendre la navette qui devait nous emmener à l’aéroport (c’est vrai que ça pète d’être logé dans un château plutôt qu’un hôtel de Roissy (tous complets à cause du salon du Bourget), mais c’est plus loin!
Du coup, on est arrivé à l’aéroport à 7h du mat, alors qu’on était sensé décoller à 10h40… Mais bon, la bonne humeur régnait malgré tout. Jusqu’à ce qu’on nous annonce le retard du vol (problème technique), de 1h, d’abord, puis 2…
Pfff, là, MiChan, nos ex-pros d’air France, déjà trouvaient ça louche… ils ont eu bien raison, à 13h30, l’atroce nouvelle tombe : vol annulé.
Franchement, j’ai failli pleurer, mais finalement non (j’suis pas une chochotte).

l'attente

l’attente

Et là, pour la compagnie, 350 passagers à calmer et à prendre an main (PAS CONTENTS! PAS CONTENTS!) jusqu’au vol de remplacement annoncé le lendemain à 8h40. Nous, en plus, on sait que tous les hôtels sont pleins à cause du Bourget…
Comme on est des gens bien élevés, on a attendu que tous les autres passagers passent retirer au comptoir leurs bons de déjeuner, dîner et hébergement (ça a duré environ 2 heures) et ensuite, comme on est décidément très bien élevé, on est passé après tous les passagers et on a pris la 5e (et dernière) navette pour rejoindre notre hébergement pour la nuit à Marne la Vallée (pas vu Mickey).
Et ce *biiip* de car de *biiip*, il est arrivé à 19h30!!!
Du coup, quand samedi, on est arrivé à 6h00 à ROISSY (réveil à 4H45, ENCORE), on espérait vraiment avoir l’avion et être surclassé en business!
C’est ce qui est arrivé!!!!!! et c’était bien…

Faux départ

23 /06/11 - ready to go!

23 /06/11 – ready to go!

Je peux vous dire que nous étions tendus et impatients ce matin…
Couchés pas trop tard, vers 1h tout de même, bien remplis de fondue du Jura, (merci Elvi).
Je ne vais pas vous raconter que j’ai dormi comme un bébé…
Levés à 6h, un thé et café rapidos, au revoir à Sun (snif!), et hop hop hop, dans la petite auto d’Elvira direction Roisssy CDG (merci Elvi).
Nous avions RDV avec nos compagnons de voyage pour nos 3 premières semaines péruviennes, Michel et Chantal (que nous nommerons dorénavant « MiChan », parce que c’est plus commode!), à 8h15.
Comme on avait un super chauffeur et pas de bouchons (merci Elvi!), nous sommes arrivés à 7h40…
Tranquille, je me détends (et c’est pas facile tous les jours…)
Ah, un petit SMS de MiChan, « du retard, sommes là à 8h30 », pfff, même pas grave, on a le temps, on décolle à 10h40…Tutti va bene!

 

Château St Just

Château St Just

MiChan arrive et on se retrouve au comptoir Air France, bon pied, bon oeil.
Et là, on nous annone :
-« Et ben non, vous ne montez pas, parce que le vol est surbooké de 30 personnes supplémentaires, et qu’en plus, vous n’avez pas confirmé votre réservation, et qu’en plus de plus vous êtes des GP (Gentils Pistonnés Air France)… »
GLOUPS!
– « … Mais en contrepartie, on vous rembourse le billet, on vous paie une chambre d’hôtel dans un château, et vous partez demain à la même heure en classe affaire. »
HIIIIIII HAAAAAAAAAAAAA! (bon, ben ok alors)
Toi hôtesse Air France, je t’aime, et tu es ma meilleure amie de la journée (après Elvi!)
Donc, nous voici jeudi soir, toujours en France, Château de Saint-Just (c’est à côté de chez toi Cubinette, non?), il y a un spa, un tennis, un jardin magnifique avec des sculptures, et moi, au lieu d’en profiter, j’écris des posts décousus sur ce blog!! RRRRaaaaaahh!
Allez, je vais prendre un bain!

PS: MERCI ELVI!!!

Château St Just

Château St Just